Tear gas bomb ‘mistakenly’ fired in Ismailia court

Flag of Egypt.svg

Consciepts in the Security Forces mistakenly fired a tear gas bomb inside Ismailia Court Complex on Tuesday causing heavy smoke and a state of panic among visitors and court staff and lawyers, a security source said.

He added that personnel at the Civil Protection Authority managed to control the damages resulting from the bomb.

The source clarified that the court has resumed its work and sessions are held on time.

Medical source noted that Ismailia public hospital received several persons with suffocation injuries due to the smoke, stressing that they are in stable condition.

A police report was written and referred to the public prosecute to initiate an investigation.

Edited translation from Al-Masry Al-Youm

 

Source :  Egypt Independent

One dead, 11 injured in Heliopolis accident

Flag of Egypt.svg

Egypt Health Ministry announced on Tuesday the death of a citizen and the injury of 11 others in a microbus rollover on Joseph Tito street, Heliopolis.

Seven ambulances were dispatched to the scene of the incident and transferred the victims to Heliopolis Hospital, said Health Ministry Spokesperson Khaled Megahed.

Injuries included suspected fractures of the spine, leg and forearm, as well as wounds, bruises and abrasions in different places of the body.

Edited translation from Al-Masry Al-Youm

 

Source  :  Egypt Independent

« C’est important pour moi de garder mon identité »

Flag of Cameroon.svg

Responsive image

Charlotte Dipanda, Artiste musicienne camerounaise.

Votre 4e album sortira au mois de mars. Est-ce anodin ou alors une manière de célébrer vos 10 ans de carrière ?

C’est un choix, parce que je sais que le mois de mars, c’est le mois de la femme. Je l’ai choisi pour pouvoir présenter mon quatrième album, mais aussi pour parler de mes 10 ans de carrière, et surtout pour dévoiler mon nouveau projet qui consiste en la création de ma Fondation. Celle-ci se consacre essentiellement à la jeune fille, à la jeune femme entrepreneure. Cette fondation va aborder les sujets relatifs à l’entrepreneuriat féminin. Pour moi, mars est approprié pour  développer ces trois grands volets de ma carrière.

Ce nouvel opus marquera-t-il une rupture avec votre style habituel ?

Il n’y aura pas de rupture, mais une sorte de continuité. Déjà sur le troisième album, « Massa », j’invitais déjà mon public à une certaine ouverture en disant, on va s’ouvrir un peu plus musicalement parlant. Et c’est ce que j’ai fait dans mon 4e album. Il me fallait un prétexte, il me fallait créer un pont entre le 3e et le 4e album. Cette ouverture qui va être clairement franchie sur le nouvel album. Mais, il y a toujours un lien puisque dans cet album, on retrouve du makossa, ambass-bey, une chanson qui est un mélange de funk et de makossa. C’est important pour moi de garder cette identité pour que dès que quelqu’un écoute ma chanson, qu’il se dise que, c’est une Africaine et de se demander de quel pays de l’Afrique elle vient.

L’on constate que vous êtes de plus en plus lyrique. Comment ce genre influence-t-il votre style musical ?

J’ai eu la chance en tant que choriste de  pouvoir accompagner des artistes qui venaient d’horizons divers. Et j’ai envie de faire partager cette richesse-là à mon public aujourd’hui en tant qu’artiste solo. Comme pour dire la musique ne peut justement pas être cantonnée dans un canevas. On devrait pouvoir avoir la liberté d’expression qu’elle soit chantée ou jouée par instrument. C’est pour ça que j’invite les instruments à corde dans ce 4e album aussi. C’est ce pont que j’essaie de créer entre l’Afrique et l’Occident.

Etes-vous restée fidèle à votre équipe ou alors vous vous êtes entourée d’autres artistes dans la réalisation de ce nouveau bébé ?

On a deux featurings dans cet album. Le premier, avec une chanteuse nigériane qui s’appelle Yemi Alade et le second avec papa Salle John, parce que l’ambass-bey est une musique qui nous a fait grandir. J’ai donc eu envie de lui faire un big-up en disant qu’il ne faudrait pas que cette musique là meure. On l’a entendue depuis des années et c’est lui qui l’a portée si haut.

Quid de l’organisation de la sortie officielle de ce nouvel opus ?

Elle va être ponctué par trois grands événements. A Douala, ce sera le 29 mars au Castell hall, la soirée de gala pour remercier ces entreprises qui nous accompagnent depuis une dizaine d’années et grâce à qui on a pu aller au fin fond du pays rencontrer le public là où il était. On avait besoin de soutien pour pouvoir le réaliser. Et on s’est rendu compte au bout de 10 ans pour célébrer cet anniversaire, il fallait faire une pause pour leur dire merci. Ensuite, le 31 mars, ce sera à Yaoundé au Palais des sports où j’invite  tout le monde à venir célébrer ces 10 ans de carrière et ce nouveau bébé qui sera déjà sorti dès le 29 mars.

Comment vivez-vous l’aventure avec The Voice Africa qui est rendue à sa deuxième édition ?

The Voice Africa pour moi est un magnifique prétexte. Quand j’ai commencé la musique, j’aurai aimé prendre part à une émission comme celle-là parce que je trouve que nous avons énormément de talents sur le continent mais qui n’ont pas d’espace d’expression. The voice, c’est l’endroit où chaque talent de n’importe quel pays d’Afrique a l’opportunité de dire, je viens du Bénin, du Ghana et je suis artiste, j’ai quelque chose dans le ventre que je peux présenter. A vous de juger. En tant que coach, j’ai l’opportunité de partager ma jeune expérience de chanteuse. Pour moi, c’est comme un accompagnateur psychologique. Parce qu’il y a des enfants qui arrivent hyper talentueux mais qui ont des problèmes dans leurs familles, leur quotidien et ont besoin qu’on leur dise des mots justes pour pouvoir libérer ce talent qu’ils ont en eux. Je me suis retrouvée en train d’acheter des mouchoirs pour consoler des talents au lieu de leur parler des techniques vocales et puis après une à deux semaines, on finit par voir ce talent arrivé introverti qui, parce qu’on a su l’écouter, on le s’épanouir davantage. C’est une belle expérience humaine.

Comment entendez-vous concilier l’effervescence qui entoure la sortie du nouvel album et l’activité de coach dans The Voice Africa ?

Je pense que c’est complètement compatible. Même en termes calendrier c’est très compliqué (Rires). Parce qu’on est sur de long mois de tournage sur place où je ne peux pas bouger puisque les tournages sont fait à Johannesburg, mais on parle beaucoup avec la production afin de voir comment concilier les calendriers des uns et des autres pour aller au bout de chaque saison.

Vous avez vécu des instants mémorables comme votre concert à l’Olympia de Paris. Y-a-t-il d’autres faits marquants dans votre vie d’artiste que vous pouvez partager avec nous ?

J’ai envie de vous dire que les faits marquants sont ceux à quoi j’aspire demain, parce que l’Olympia, c’était l’apothéose, c’était un rêve de gamine de me retrouver dans cette salle. Pour le quatrième album par exemple,  je vois déjà une salle à New-York, l’Apollo par exemple. J’ai juste envie de dire que grâce à mon public, pour eux, j’ai envie à chaque projet d’aller au-delà de ce que j’ai fait précédemment. Et parce que je sais qu’ils me soutiennent, m’accompagnent, ça me donne véritablement la force de me demander, c’est où  le prochain challenge, c’est dans quel pays ?

 

Cameroon-Tribune

10 ans de Charlotte Dipanda: un album pour fêter ça !

Flag of Cameroon.svg

Responsive image

La star de la musique camerounaise était hier à la Sopecam pour présenter ses nouveaux projets, entre nouvel opus et fondation.

Mois de mars, mois de la femme, mois de Charlotte Dipanda. 10 ans de carrière à célébrer, un album et une fondation. La chanteuse, star nationale et internationale, met le paquet pour célébrer ses « noces d’étain » avec ses fans, son public.

Mais avant les spectacles de Douala et de Yaoundé, Charlotte, avec toute sa grâce, est venue saluer le soutien de tous les instants apporté par la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (Sopecam).

Moment complice avec le Directeur général, Marie-Claire Nnana, le Directeur général adjoint, Shey Peter Mabu, mais aussi l’ensemble de la rédaction de Cameroon Tribune. Des échanges forts, parfois drôles, ponctués de questions, beaucoup de questions… Accompagnée de Nana Payong, Charlotte Dipanda est encerclée de journalistes, friands de dernières informations sur le nouvel album.

La star est à l’aise. Elle est à CT comme à la maison. « Un jour dans ma vie », c’est le titre de ce quatrième bijou de Dipanda. Composé de neuf titres, l’opus a été enregistré à Los Angeles. « Je voulais ce qui se fait de mieux en matière de son », a expliqué l’artiste.

Une mise-en bouche est offerte à la famille Sopecam, avec en a capella le morceau éponyme de l’opus. Un « merci » en chanson. « Il s’est passé beaucoup de choses en 10 ans, et Cameroon Tribune y a contribué énormément.

En tant qu’artistes, on a besoin de ce relai qu’est la presse. Vos mots, vos plumes, expriment mes pensées et permettent de les transmette au public », a-t-elle reconnu. Outre la présentation de sa dernière sortie, Charlotte était aussi à la Sopecam pour faire la connaissance de « femmes fortes à l’image de Madame le Directeur général ».

Femmes fortes, mais aussi inspirantes pour son œuvre de longue date autour de l’entrepreneuriat féminin. Ses actions prendront de l’ampleur avec la naissance imminente de la Fondation Charlotte Dipanda.

Cameroon-Tribune

Paul Biya réaménage le gouvernement

Flag of Cameroon.svg

Responsive image

Le chef de l’Etat a encore réussi à surprendre tout le monde vendredi soir en signant une série de décrets qui injectent du sang neuf au sein de l’équipe gouvernementale.

Comment fait-il pour toujours choisir le moment où on s’y attend le moins ? La réponse à cette question, seul Paul Biya la détient. Le président de la République a encore réussi son coup vendredi dernier, en prenant de court toute la République. En ce début de week-end, rien ne présageait une tournure des événements telle que les Camerounais l’ont vécue dès 20h. L’actualité de ces derniers jours, déjà chargée, venait de dérouler une rentrée parlementaire aux enjeux évidents. Et les observateurs de la scène politique s’apprêtaient tranquillement pour les élections des bureaux permanents du Sénat et de l’Assemblée nationale, avant le grand rendez-vous du Congrès mardi. L’imprévisible Monsieur Biya est donc entré en scène. Et il ne faudra pas attendre jusqu’à mardi pour voir bouger l’actualité politique nationale. Les inconditionnels du journal parlé de 20h sur le poste national de la CRTV auront la primeur, quand « d’importants textes du chef de l’Etat » sont annoncés. La formule déclenchera l’alerte chez les auditeurs, et les oreilles se tendent vers les transistors. Au total, cinq décrets signés ce vendredi 2 mars. Modification de l’organisation du gouvernement, avec notamment l’avènement du ministère de la Décentralisation et du Développement local, réaménagement du gouvernement, nomination de nouveaux responsables au Secrétariat général et au Cabinet civil de la présidence de la République. A 20h vendredi, le Cameroun qui s’apprêtait à profiter d’une nuit paisible après une semaine pleine, s’offre brusquement une nuit blanche. Car évidemment, l’information se répand comme une traînée de poudre. Avec ses corollaires. Ruée vers les domiciles des promus, où familles, amis, collaborateurs et journalistes se retrouvent dans une ambiance de carnaval ; commentaires interminables sur les plateaux de télévision et de radio, ou simplement dans les quartiers. C’est sûr, personne dans l’opinion n’avait vu venir celle-là. Car c’est bien là, la marque de fabrique du chef de l’Etat camerounais. Dans un pays où l’attente du « remaniement » est quasi-permanente, le président Paul Biya réalise toujours la prouesse de le faire à la surprise générale. Le choix du moment, tout un art chez celui que beaucoup –admirateurs et contempteurs confondus – appellent volontiers le « Maître du calendrier ». A cet exercice, Paul Biya n’a pas son pareil. Les textes signés vendredi dernier brillent une fois de plus par leur pertinence et leur opportunité. Le meilleur exemple est sans doute la création d’un département ministériel entièrement dédié à la décentralisation et au développement local. Au cours des derniers mois, la problématique de la décentralisation a souvent occupé le débat, notamment à la faveur de la situation dans les régions du Nord- Ouest et du Sud-Ouest. L’analyse de la situation et les doléances récurrentes entendues au cours des concertations débouchent donc sur cette nouveauté. On en attend une autre dimension de la décentralisation, bien au-delà des intentions, bien plus loin que les premiers pas déjà faits en la matière. Paul Biya qui lit bien les signes du contexte sociopolitique semble bien agir en conséquence. Et voilà une femme de plus dans le gouvernement, voilà des jeunes loups aux affaires. Sans oublier ces réajustements qui touchent pratiquement tous les secteurs à caractère économique (Finances, Economie, planification et aménagement du territoire, Transports, Forêts et faune, Travaux publics). Le message est clair : le Cameroun doit continuer d’avancer.

 

Cameroon-Tribune