Sisi refutes report on Cairo as most dangerous megacity for women

Flag of Egypt.svg

Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi responded on Tuesday to a Thomson Reuters Foundation poll that named the Egyptian capital Cairo as the most dangerous megacity for women.

He refuted that Cairo is the worst city for women and questioned the reliability of the sources used in the report.

“I’m going to ask a question: who is the one who decides that Cairo is the most dangerous capital for women or not? What survey has been done to establish that? Who is accusing us of this?” Sisi said during an interview with CNBC that aired Tuesday morning.

The president however also acknowledged the problem of sexual harassment.

“There is sexual harassment in Egypt. There is a big percentage, but not to say it is the worst. By law and by all measures we will show the society’s appreciation for women. On a personal basis I say this as a message to the Egyptian society that the woman has to be appreciated,” he went on to say.

“For any male, young or old, who does something like this, he has to be held accountable by law. It will take time to regain the kind of security and stability that will satisfy all of us,” Sisi added.

Cairo came out worst last month, when the Thomson Reuters Foundation asked experts on women’s issues in 19 megacities how well women are protected from sexual violence, harmful cultural practices, and about access to healthcare and finance..

Women’s rights campaigners and commentators said women in Cairo face daily harassment amid a weakened economy and high unemployment. Since the 2011 uprising, economic opportunities for women have also been eroded and health services deteriorated, the report said.

 

Source  :  Egypt Independent

Cameroun – État-civil: Près de 30000 citoyens non identifiés recensés à Bertoua

Flag of Cameroon.svg

Dépourvus de toutes pièces officielles, ces camerounais ont été recensés au cours d’une enquête menée par l’Association pour la défense des droits de l’homme et des libertés.

Les chiffres sont inquiétants. Entre le 02 octobre et le 02 novembre 2017 dans deux des trois arrondissements du chef-lieu de la région de l’Est,   près de 30 mille camerounais non identifiés ont été recensés. « A Mandjou, nous avons recensé 23.610 personnes qui ne disposaient pas d’actes de naissance, de cartes nationale d’identité, encore moins des cartes d’électeurs et 5220 dans l’arrondissement de Bertoua 1er, pour un total de 28.830 personnes dépourvues de toutes pièces officielles », explique Abraham Hopefulson Tchaobe, président de l’Association pour la défense des droits de l’homme et des libertés (Asdeprod) basée à Bertoua. Il s’agit  pour la plupart, des enfants non scolarisés, des jeunes adolescents désœuvrés et des personnes âgées vivants dans des quartiers enclavés et qui en  majorité ne possédaient pas d’actes de naissance, pièce indispensable pour l’établissement de la  carte nationale d’identité.

Selon cette organisation, cette situation s’explique d’une manière générale, par  le faible taux de déclaration des naissances, et la méconnaissance par les parents et les communautés surtout rurales de l’importance de l’état civil dans la vie d’un individu et donc de l’intérêt de l’enregistrement des naissances. Dans certaines communautés de cette région, plusieurs parents ne donnent pas la priorité à cette formalité, étant donné qu’ils doivent faire face à d’autres défis quotidiens. La plupart se contentent généralement des fiches de naissances délivrées par les maternités et se rendent compte de leur caducité longtemps après. En  revanche, ceux qui sont  informés,  ont peur des amendes encourues une fois passé le délai de déclaration de naissance. Et cela, sans compter l’éloignement et le manque de moyens des services d’état civil.

Cette enquête menée à titre d’échantillonnage, permettra à cette association de plaider auprès des pouvoirs publics et d’autres partenaires, pour faciliter l’établissement des pièces officielles à ces populations vulnérables. Pour le président de l’Asdeprod, la problématique de l’état civil dans la région de l’Est est un drame sur lequel il urge que les pouvoirs publics se penchent sérieusement. « L’acte de naissance est un document qui rend à l’enfant son identité, préserve ses droits et son avenir. C’est la preuve légale unique de son existence, de sa filiation biologique, de son identité et de sa nationalité », affirme,  ce spécialiste des droits de l’homme. Du point de vue statistique, dit-il, un pays qui n’est pas à mesure de connaitre le nombre de ses habitants aura toutes ses données macroéconomiques faussées et par conséquent, il sera débordé par des problèmes sociaux.

Marie Louise SIMO

Cameroon-Info

Cameroun – Crise anglophone – Révélations: Le Cameroun émet des mandats d’arrêt internationaux contre 15 leaders sécessionnistes

Flag of Cameroon.svg

D’après notre confrère Le Jour, des dossiers à cet effet auraient été préparés et remis à la police internationale en une seule phase.

C’est un nouveau rebondissement que connait la crise anglophone qui a débuté au Cameroun, depuis novembre 2016. Dans son édition du 8 novembre 2017, le quotidien Le Jour révèle que les autorités viennent d’émettre des mandats d’arrêts internationaux contre une quinzaine de leaders du groupe des sécessionnistes. Pour être précis ces mandats concernent les activistes impliqués dans les évènements en cours dans les deux Régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. «Les informations exclusives obtenues par Le Jour font état «de dossiers préparés, montés et transmis à la police internationale en une seule phase. La préparation des mandats en question a mobilisé de hauts responsables de la police, la gendarmerie, la magistrature, ainsi que des agents spéciaux «avant mais surtout après le 22 septembre 2017», peut-on lire dans le journal.

Le quotidien qui dit n’avoir pas obtenu la liste des activistes ciblés, indique que toutefois, selon un officiel de la police camerounaise Sisiku Ayuk Tabe le chef des sécessionnistes est «naturellement» concerné. D’après la source de notre confrère, ce dernier «fait partie des commanditaires des actes de violence contre les écoliers et des agents de force de sécurité». Il y a aussi le dénommé Wilfried Tassang membre-fondateur du Consortium de la société civile anglophone dissous par le Ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation (MINATD). Il serait assez actif au sein du Gouvernement mis en place par les sécessionnistes.

Le Jour souligne au passage que l’émission des mandats d’arrêts internationaux a fait au préalable l’objet de moult discussions entre Yaoundé et certaines capitales occidentales. Ce qui laisse penser que l’extradition des sécessionnistes visés pourrait bien se faire.

 

Cameroon-Info